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[0608|099] il cherchait la lozange centrale du
carrelage. [0608|100] Et tous le regardaient curieux,
avec douceur, quelques-uns en souriant.
[0608|101] Il les attirait, sans qu'ils eussent le dire
pourquoi. [0608|102] Mais la question n'est pas là.
[0608|103] L'att L'attiraient-ils, eux? [0608|104] Voilà ce qu'il
importe de savoir. [0608|105] Non, ils ne l'attiraient
pas.

[0608|106] Ce n'étaient pas de gens simples.
Il était peu sensible à leur marques d'amitié.
[0608|107] Il s'étonnait quelquefois de pouvoir s'attarder
parmi eux, pendant un quart d'heure,
vingt minutes, sans éprouver le désir
de s'en aller d'être ailleurs. [0608|108] Il avait
tort n'aurait pas s'étonner.

[0608|109] Car
avec eux, qui ne voulaient ^semblaient rien ^vouloir de lui,
il se reposait du besoin ^{de la nécessité} de se défendre,
de refuser, qui dont il était las, moins
qu'un autre ne l'aurait été, car ^puisqu'il
n'était pas comme les autres, mais
néanmoins las. assez las.

[0608|110] Car, tout
en étant des hommes et des femmes,
dont, quoi qu'on dise, la société de
temps en temps est bienfaisante, ils
n'avaient pas encore trahi dans
quel sens ils étaient à craindre, et
à fuir.

[0608|111] Car, en étant bons pour lui
sans calcul apparemment, ils lui
découvraient un aspect de son
personnage dans jusqu'àlors il n'avait
pas eu l'occasion de se douter, et
qui pourrait lui être utile, un jour.

[0608|112] Voilà pourquoi il pouvait les fréquenter, ^{[ADDITION]Addition on page 81vtantôt les uns, tantôt les autres,}
brièvement, de loin de loin, sans dé-
plaisir, et pourquoi il avait tort de
s'en étonner.

[0608|113] Comme tout s'explique,
quand on se donne un peu de peine!
[0608|114] Tout? [0608|115] Non. [0608|116] Mais beaucoup de choses
Seulement beaucoup de choses. [0608|117] Et Sapo
obéissait sans doute, que les s ^{en les ignorant toujours,} à d'autres
mobiles que les ^seuls susdits. [0608|118] Mais on n'a pas
besoin de les savoir.

[0608|119] On sait tant déjà,^.
Autre indication utile, il ne restait
jamais longtemps, mais se levait, se
serrait la main à tous, remerciait
et s'en allait. [0608|120] ^{[ADDITION]Addition on page 81vOn n'essayait plus de le retenir.} [0608|121] Aux enfants en bas âge
il serrait la main aussi, et même
aux nourrissons, quand il y en avait.

[0608|122] L'assiduité qu'il y mettait faisait
sourire, d'un sourire attendri. [0608|123] Il avait
la main grasse, sèche et chaude.
[0608|124] Il sentait contre la sienne la peau
terreuse et craquelée ^sèche des hommes,
incertain sur la nature du sentiment
que ce contact faisait lever en lui.

[0612] Assemblés dans la cour on le regardait
partir. Il ne se retournait pas.
Il s'éloignait d'un pas mal assuré,
écoutait souvent de la ligne droite