Samuel Beckett
Digital Manuscript Project
Molloy

MS-HRC-SB-4-7

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Segment 1

[2591] même chose. [2592] Car nous sentir uniques
dans nos genres respectifs, c'est un
poids que nous aurions pu supporter,
je crois.

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Segment 2

[2593] Et il devait nous par-
aître naturel, qu'à chaque à moi
qu'à chaque agent fut affecté
un seul messager, à Gaber qu'à
chaque messager fût affecté un
seul agent.

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Segment 3

[2594] C'est ainsi qu'a que
j'avais pu dire à Gaber, Qu'il
donne ce travail là à un autre,
et que Gaber avait pu me répondre,
Il ne veut d'autre que vous.

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Segment 4

[2595] Et il
est fort possible que ces dernières
paroles Gaber les cueillît réellement
,
sur les lèvres du [patron] patron,
Et ces dernières paroles, à supposer
que Gaber ne les eût pas inventées,

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Segment 5

[2595] pour m'embêter, le patron les
avait peut-être prononcées dans le
seul but d'[entrenir] entretenir nos idées notre
illusion, si c'en était une.

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Segment 6

[2597] Si Si nous nous voyions membres d'un
immense réseau, c'était sans doute
en vertu du sentiment très humain
qui [] cherche voit une consolation dans
le malheur partagé
. [ADDITION]Addition on page 11vveut que le partage diminue
le malheur.

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Segment 7

[2598] Mais à moi la
Mais
à moi tout au moins, qui savais
étais sensible au
savais écouter la
voix de la raison, il était évident
que nous étions peut-être seuls,
à faire ce que nous faisions.

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Segment 8

[2599] Oui,
te t dans mes moments de lucidité,
je tenais cela pour possible.
[2600] Et
pour ne rien vous cacher, il y avait
[des] cette lucidité atteignait parfois
à une telle acuité que j'en venais
à douter de l'existence de Gaber
lui-même.

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Segment 9

[2601] Et si je m'étais pas
vivement [enfoncé] replongé dans les ténèbres
je serais peut-être allé jusqu'à

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