
[1433] mais déjà
c'est la fin du jour, les ombres
s'allongent, se rallongent, les
murs se multiplient, on
rase les murs, sagement courbés,
[1433] prêt à l'obséquiosité, n'ayant
rien à cacher, si jamais on
ne se cachant que par timidité,
rentrant de toute évidence humble-
ment chez soi, ne regardant ni
à droite ni à gauche, se cachant
pa mais pas au point d'exciter
les soupçons, [ADDITION]Addition on page
77vprêt à se montrer, à sourire,
à écouter, à xxx ramper, [⁁] nauséabond sans être
pestilentiel, moins rat que crapaud.
[1434] Puis c'est la vraie nuit, aussi
dangéreuse elle aussi, mais
favorable à qui la connaît,
à qui sait s'y ouvrir, comme
les fleurs au soleil, à qui soi-même
est nuit, jour et nuit.
- Segments
Molloy © 2016 Samuel Beckett Digital Manuscript Project.
Editors: Magessa O'Reilly, Dirk Van Hulle, Pim Verhulst and Vincent Neyt